Crafted with care: Volunteers build adaptive furniture for CHEO kids

Dans le cadre d’ateliers organisés partout à Ottawa et dans la région environnante, environ 13 menuisiers bénévoles dévoués travaillent d’arrache-pied pour concevoir de l’équipement de thérapie sur mesure pour les enfants au Centre de traitement pour enfants du CHEO. Ils construisent ces articles à leur propre rythme, dans des garages et des sous-sols, transformant les matières premières en outils qui aident les enfants à gagner confort, mobilité et autonomie.
Ce programme unique, appuyé par un fonds spécialisé en partenariat avec la Fondation du CHEO, veille à ce que chaque pièce d’équipement soit conçue spécifiquement pour les besoins individuels de l’enfant, conformément aux directives de son physiothérapeute ou ergothérapeute. Qu’il s’agisse de pédales de tricycle adaptées ou d’une table sur mesure pour améliorer la posture et le positionnement, chaque version est à la fois fonctionnelle et personnelle.
Don Taylor, ingénieur de recherche à la retraite et bénévole de longue date, fait partie du groupe depuis le début de 2008 et a consacré plus de 1700 heures de bénévolat.
« J’ai terminé 122 projets jusqu’à présent, dit-il. Certains sont de simples bancs ou des supports latéraux, d’autres demandent plus de travail : tables, chaises, sièges de coin. »
Du sous-sol aux percées
Don travaille sur ces projets dans son atelier de sous-sol à Ottawa, planifiant chacun soigneusement.
« Ma maison est toujours couverte d’une belle couche de poussière », disait-il en plaisantant.
Une fois construit, Don livre l’équipement au CHEO, où le personnel de développement et de réadaptation prend la relève pour les dernières étapes. Cela comprend coudre des coussins, des coussinets ou des courroies qui seront plus tard fixés avec du velcro ou des pièces de quincaillerie. Sandy Schafer, une assistante en réadaptation qui a accumulé environ 20 ans de travail au sein du CHEO, fait partie de la petite, mais puissante, équipe de couture qui donne vie à ces constructions.
Certains des appareils, comme les chaises munies de supports latéraux ou de ceintures aux cuisses, sont conçus pour les enfants dont le tonus musculaire est faible ou qui ont des problèmes physiques qui rendent ces dispositifs bénéfiques à leur posture, à leur confort et à leurs activités lorsqu’ils sont assis.
« Si un enfant doit travailler très fort pour rester droit, alors il n’a pas autant d’énergie pour utiliser ses mains et ses bras pour faire ses travaux scolaires ou jouer, dit Mme Sandy.
Ces dispositifs de soutien l’aide à rester dans une position optimale afin qu’il puisse mieux se concentrer sur ce qu’il fait. »
D’autres créations faites de bois comprennent des chevalets peints en noir adaptés pour offrir un contraste visuel aux enfants ayant une déficience visuelle, ou des colonnes montantes et verticales qui facilitent la position debout et le maintien du poids pour les enfants qui bénéficient de ce soutien.
Conçu pour redonner
Qu’il s’agisse d’adaptateurs pour les pédales d’un tricycle, de tables sur mesure ou de sièges de soutien, les menuisiers bénévoles du CHEO sont en voie de construire environ 150 pièces d’équipement cette année, comparativement à 130 l’an dernier.
Don dit que, lors de la construction d’un meuble, la sécurité et le confort sont des priorités absolues.
« La seule chose qui est importante, c’est de s’assurer que tout ce qui entre en contact avec la peau est lisse et comporte des coins arrondis afin que si un enfant se défoule un peu, il ne se blessera pas. Je passe beaucoup de temps à m’assurer que toutes les surfaces sont très lisses. »
Bien que la plupart des bénévoles ne rencontrent pas les enfants qui utilisent leurs créations, ils sentent l’impact de leur travail lorsqu’ils reçoivent des cartes de remerciement des familles.
« C’est un travail gratifiant. Vous faites quelque chose d’utile, quelque chose qui est précieux pour quelqu’un », dit-il.
Avant de prendre sa retraite, Don a travaillé dans la conception d’aciéries, puis il a passé 33 ans au Conseil national de recherches comme chercheur et, plus tard, comme gestionnaire d’équipe. Maintenant âgé de plus de 80 ans, Don ne passe qu’une heure ou deux par jour dans l’atelier. Lorsqu’il n’y est pas, il passe du temps avec sa femme ou fait du vélo avec son club de vélo, souvent dans des randonnées de 50 kilomètres ou plus.
« J’ai l’intention de continuer aussi longtemps que je le pourrai, dit-il. Lorsque vous prenez votre retraite, c’est agréable de sentir que vous contribuez à quelque chose de plus grand que vous. »